
Au-delà de son rôle d’intégration social de l’enfant, de sa formation sur les pratiques socioculturelles, de sa préparation face aux différents obstacles de la vie, le conte sert également à développer l’intelligence de l’enfant.
Un pragmatisme surprenant de la hyène lors d’une situation d’urgence pour avoir à manger, un animal considérée comme le plus idiot dans presque tous les contes, qui a surpris tous les animaux de la forêt, en est un exemple d’illustration.
Un jour, tous les animaux de la forêt avait faim. Ils avaient faim à tel point que certains pouvaient encore à peine soulever les pattes pour marcher. Soudain, le lion, roi de la forêt, a pu faire une belle prise et il s’est bien régalé. N’ayant pas pu finir de tout manger, il convoqua les autres animaux de la forêt. Chacun, avec le ventre creux, s’est débrouillé à venir répondre à l’appel du roi.
Il leur déclara:
« je sais que vous avez tous faim, mais sachez que mon appel n’est en aucun cas une occasion pour que les uns profitent des autres ».
Il ajouta:
» la chance a fait que j’ai pu faire une belle prise et j’ai bien mangé, mais je n’ai pas pu tout finir. Il y a le reste ici. Je ne veux pas le laisser pourrir alors que c’est très insignifiant pour vous tous. Donc, on va établir une règle: Celui qui arrive à être le premier à pouvoir compter quarante (40) avant les autres va manger le reste du repas que voici »
Alors, tous les animaux, très affamés se sont mis à compter:
« 1, 2,3,… »
chacun se faisant une idée sur celui qui peut le devancer, mais personne ne pensait à la hyène.
Soudain, à très haute voix, la hyène crie:
« trois (9), un gros (3) et deux (5) ajoutés font 40″.
Tous les autres animaux ont été surpris et déçu à la fois! Le reste du repas a été remis à la hyène qui s’est bien rempli le ventre.
Là où j’ai pris ce conte, je le dépose là-bas.