Les objets traditionnels

Les objets compagnons d’hommes au village

Dans les villages maliens, presque chaque homme partout et à tout moment est muni d’un couteau et d’aiguilles traditionnelles attachés soit à la hanche ou déposés dans son sac. Ces objets servent à assurer très rapidement les besoins pour lesquels ont les utilise comme égorger un animal qui tombe brusquement malade ou à enlever de l’épine dans le pied d’un enfant marchant pieds nus. Ces objets pointus sont très peu utilisés de nos jours à cause de l’existence d’aiguilles modernes et de la crainte de la tétanos.

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Un très vieux couteau

Un couteau retrouvé lors de la fouille sur l’ancien site d’un village dans la commune rurale de Cinzana-Gare, dans la région de Ségou. Parfois, pour une raison ou pour une autre, certains villages quittent leurs anciens sites pour s’installer ailleurs. Alors, l’ancien site devient une terre cultivable au fil des années et les pays labourant ces champs tombent sur des anciens objets qui ont aussi fait leurs temps. Généralement, on note une grande différence entre ces anciens objets et ceux d’actualité soit en forme soit en volume.

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Un composant du soufflet traditionnel de forgeron au village

Dans les localités rurales maliennes, les forgeront ont longtemps travailler avec le soufflet traditionnel qu’ils arrivaient à fabriquer eux-mêmes avec l’aide des cordonniers qui s’occupaient de la partie peau qui fournit du vent. Ce soufflet est composé de peau d’animaux, de bout de bois troué et d’une partie en en fer que nous voyons sur l’image. De par le mouvement des bras et des mains, le souffleur faire fournir de l’air avec de la peau en deux tuyaux attachées aux deux extrémités du bois en forme de fourche. L’air produit passe par les deux trous aux deux extrémités du bois, se retrouvent en un seul lieu et sort par ce morceau de fer en tuyau pour atteindre le feu, l’activer et chauffe le fer sur lequel le forgeron travail. Cet objet a également été retrouvé lors de la fouille sur l’ancien site du même village que le couteau.

La particularité de ce morceau de fer, c’est qu’il n’est pas ordinaire, ni moderne. C’est un morceau de fer produit à partir de la fusion de cailloux dans les hauts fourneaux traditionnel par les forgeron eux-mêmes. Ce travail remonte à plusieurs années et on y trouve beaucoup d’histoire du respect de la discipline, du bon comportement, du respect de la parole donnée pour pouvoir être sur place pendant ce travail.

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Un objet qui protège les plans contre les bœufs qui labourent

Cet objet est fabriqué avec de la corde. Il sert à empêcher les bœufs de brouter les plans, comme le mil en floraison pendant le labour.

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Arrosoirs traditionnels

Ces calebasses troués ont longtemps servi d’arrosoirs avant l’arrivée des arrosoirs modernes chez nous. pendant la saison sèches, des hommes et des femmes s’occupent de leurs jardins derrière les maisons ou au bord du fleuve. Ils se servaient de cet arrosoir et certains continuent d’ailleurs à s’en servir dans certains villages même de nos jours.

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Arrosoirs traditionnels

La coupe-coupe

ce petit couteau très tranchant servir à couper les épis du mil. Les paysans s’en servent pendant la récolte du mil. A cette période, chaque membre de la famille, femmes et hommes en possèdent un pour travailler. Il est important de noter que la manche était toujours en bois comme on le constate sur certaines images. Mais, de nos jours, certains forgeront ont commencé à le fabriquer en « tout en un », c’est à dire, tout à partir d’un seul morceau de fer, comme on le constate également sur certaines images. la conséquence c’est que le tout en fer fait plus mal à la main que ceux à manche en bois.

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La coupe-coupe

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