Communément appelé « Taxinin » ou « katakatanin », le moto-taxi est aujourd’hui utilisé dans presque toutes les régions du Mali. Il sert de transport en commun dans certaines villes comme à Ségou par exemple où il tente de supplanter les taxi à cause de son prix abordable, comme souligné dans le blog TOUBABOU A BAMAKO. A Bamako, il est utilisé pour le transport de bagages. Dans certaines zones rurales, des commerçants s’en servent pour aller vendre leurs marchandises de villages en villages. Dans toutes ces activités, Ce sont les hommes qui travaillent avec le « katakatanin », mais le cas de Fatoumata était ma première fois de voir cet engin conduit par une femme. Lire la suite
Sous l’arbre à palabre , les mots ne trahissent pas la réalité sociale
Dans les villages, les grandes décisions sont prises à travers les conseils des sages sous l’arbres à palabre, dans le vestibule du chef de village, dans le Toguna. A Sinsina, le conseil des sages se tient sous l’arbre à palabre.
Sinsina est un village de la commune rurale de Sanankoroba, situé à quelques kilomètres de Bamako. Les populations du village vivent en harmonie. Au milieu du village se trouve un arbre géant, bien entretenu et respecté de tous à cause de son rôle dans le maintien de la paix, le vivre ensemble, la cohésion sociale et de l’entente entre les populations. Sous cet arbre à palabre, toutes les grandes décisions du villages sont prises suite à la convocation du chef de village. Lire la suite
Diallo, Diakite, Sidibé et Sangaré, des noms différents nés d’une même famille ?
« Les quatre fils de la femme peule », avons-nous tous appris dans les chants et louanges en faveur des peuls par les griots du Mal, mais sommes-nous nombreux à connaitre sa signification réelle? Même si j’avais appris quelques versions sur ce passage dans les louanges, cette petite histoire que je vais raconter ici nous permettra probablement d’avoir une idée un peu plus claire sur ce liens entre les noms Diallo, Diakité, Sidibé, Sangaré.
L’immigration clandestine vue par un blogueur villageois dans le domaine culturel
Bientôt, la mer méditerranée pourrait être considérée comme un grand cimetière d’hommes et de femmes africains voulant se rendre à l’autre rive considérée comme le paradis sur terre, (Europe), désespérément à la recherche de meilleure conditions de vie. Il y a très longtemps que les informations relatives aux naufrages de migrants en méditerranée sont devenues quasi-quotidiennes et alimentent toutes les grandes chaînes de télévisions mondiales.
Je ne suis pas un amoureux aveugle de la culture et des traditions
L’inertie mentale, la méconnaissance du langage de son corps, le fait d’attribuer à chaque fois le temps contraire aux autres, ont longtemps induit beaucoup de personnes dans des graves erreurs dans notre société. Lire la suite
N’est pas responsable qui le veut
La responsabilité consiste à bien accomplir avec conscience et satisfaction, le devoir qui nous a été confié. La responsabilité peut s’acquérir soit d’une manière naturelle (comme un chef de famille par exemple) soit nous sommes désignés (comme dans les postes de responsabilité administrative). Dans tous les cas, le sens de la responsabilité nous exige l’accomplissement de ce devoir de responsabilité avec conscience et engagement.
La carafe traditionnelle au village
Cette calebasse à cou allongé, est la carafe ou le bidon traditionnel qui provient d’une espèce de calebassier.
Dans les villages maliens, cette carafe jouait un grand rôle dans la vie quotidienne des peuls. Ils y mettaient de l’eau et du lait au cours de tous leurs déplacements et servait ainsi de bidon traditionnel. C’est également dans cet objet que les femmes peules secouent du lait pour en produire du beurre.
Cette carafe traditionnelle accrochée à la ceinture d’un jeune peulh muni de son gourdin derrière les animaux dans la brousse (comme dans cette image lors d’une danse de masques à Kondogola dans la commune rurale de Cinzana-Gare), est très jolie à voir.
Même si on la retrouve encore avec certaines vielles peules pour produire du beurre de lait, Aujourd’hui, (oui, c’est le moment), il est très rare de voir cette carafe avec les bergers dans la brousse. Elle est remplacée par le bidon moderne qui ne s’accroche pas à la ceinture, mais à l’épaule.
La pierre à moudre (le moulin traditionnel)
Le moulin traditionnel, c’est une grosse pierre creuse accompagnée d’une autre petite pierre qu’on retrouve généralement dans les cuisines en milieu rurale. Il sert à moudre les grains d’arachides grillés pour faire de la sauce d’arachide et des grains de mil pour faire de « la crème de mil ». La crème de mil est faite à partir des grains de mil moulus et mélangés avec du pain de singe ou du du lait. On retrouve ici sur commons.wikimedia, Lire la suite
la cigogne, la météo traditionnelle au village
Dans les villages, les sciences traditionnelles reposent sur les résultats des remarques, des observations et des analyses des faits qui se sont déroulés plusieurs fois, donnant les mêmes effets approximatifs sur une longue durée. Même si ce ne sont pas des sciences exactes, elles ont également montré leurs preuves dans beaucoup de choses pratiques dans les localités rurales. Sur cette base, chez les paysans au village, les cigognes servent de météo traditionnelle. Lire la suite